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0Le premier colis
le 15 Nov 2014 à 11:18
Noé a interagi avec moi :
« Mon cher @Berin Le lundi 17 de ce doux
mois de novembre, vous allez recevoir un colis.Ce sera le plus précieux des
cadeaux que vous ne puissiez jamais recevoir, votre survie.Il contiendra un flacon
rempli d’un liquide translucide, et un comprimé bleu.La substance contenue dans
le flacon est une arme efficace contre tout individu qui en voudrait à vos
biens, ou à votre personne.Ce merveilleux produit
s’utilise de différentes manières : Quelques gouttes disséminées autour de
votre demeure feront fuir les rôdeurs et autres personnes mal
intentionnées ; Pulvérisé sur votre potager ou dans votre verger, il
dissuadera les voleurs de denrées de revenir une seconde fois ; Enfin, en
cas de danger imminent, une cuillère à café de cette substance versée dans une
préparation culinaire, ou dans une quelconque boisson, rendra inoffensif tout
invité indésirable.Mais avant même d’avoir posé
votre main sur ce flacon, il vous faudra IMPERATIVEMENT absorber le comprimé
bleu, c’est l’antidote.Ce jour sera Le jour du
recommencement. Le jour du premier pas des Elus vers un monde meilleur.Et rappelez-vous, le chaos
approche, il faut s’en prévenir.Votre fidèle et dévoué
serviteur, Noé »
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0Le meilleur des mondes
le 02 Nov 2014 à 23:47
On est partis pour la nuit. Depuis le début du rassemblement, les réfractaires au système viennent de plus en plus nombreux gonfler les rangs, et pour l'instant, l'ambiance est, malgré la situation, plutôt bon enfant.Malgré tout, les motivations d'un individus à un autre peuvent êtres très contrastées ; on se doute de la détresse pour nombre de gens.Ce n'est pas le cas partout ; 2 mort pour halloween, 2 décès incendie lors d'un incendie, visiblement d'origine trouble. Les groupuscules d'extrèmes droite sont rassemblés eux aussi, au centre de la place. Ils forment une masse extrêmement compacte, resserré autours de leurs leadeurs. Les évènements joues en leurs faveurs, il ne ferais pas bon de tenter des élections anticipées maintenant. On entend, on vois, on sent Marine partout. Je pense que les "Éveillés" représentent un contrepoids indispensable médiatiquement, étant donnés l'omniprésence étouffante du FN et ses branches obscures.Côté gouvernement, c'est silence radio. La bataille se prépare, et le choque va être rude. Le trop d'évènements en trop peux de temps assène le coups de grâce au déjà bien fragile François Hollande et ses comparses, qui, je pense, vont tâcher pour le temps qu'ils leurs restent, de préparer la transition politique.Ça commence à bouger coté Bastille. Des hommes encagoulés déploient des banderoles à caractères violents, en scandant des slogans haineux.La police commence à se resserrée, et les premières lignes se confrontent.La foule est complétement chamboulée, les assaillants tentes de nous convertir à leurs cause, de manière surprenante ; ils envoient des "émissaires", aux physiques avantageux, qui vises et argu-mentent aux plus de personnes possibles : et le résultat est fulgurants. Aux bouts d'une dizaine de minutes, pendant que le coude à coude continuais, une masse de nos compatriotes se sont levés en coeur, partir soutenir leurs nouveaux camarades. Nous étions, nous autres, ébahis. Ils faut dire qu'il en fallait peux pour en faire défaillir beaucoup : un beau visage, un discours doux et rassurant, et de l'espoir. La communication était une vraie réussite. Des coups de feux retentirent. ça venait du front ; les affrontements s'envenimais sérieusement, et les coups de feux s'intensifiais ; les grondements sourds ne ressemblais pas aux flash-ball.La masse rassembler fut saisis de panique, alors que les tirs ne s'arrêtais pas. La panique se diffusas aux sons des balles, et il ne fallu pas longtemps pour se sauver. Je filais avec mes compatriotes dans les ruelles, où venais s'engouffrer l'horreur et la crainte du moment.De dos, nous appercevons les flammes réchauffer la place, où ne l'aube ne s'est toujours pas levée.
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0 Des perles aux coeurs d'une rivière
le 02 Nov 2014 à 17:55
Les "Éveillés", tous.Il y a encore quelques jours, je regardais BFM avec la distance habituelle que je garde par rapport aux crises majeurs, direct ou indirect.Et la, plus de BFM. Comme ça, c'est dit. La position française m'est devenue insupportable, vraiment. Il faut voir le climat dehors. Le degré d'amertume est arrivée à un tel point qu'il est devenue impossible de se regarder dans la glace.Partout, c'est pareil. Et pourtant, jamais je ne m'attendais à une telle déchirure politique et social de ma vie.Les gens, dans leurs mauvaises fois, ont tendance à vite oubliés que ce n'est pas la faute de l'Europe, mais bien des ses technocrates narcissique, encore un amalgame entre le "fonds" et la "forme". L'Europe était notre mère à tous, elle s'est cassé le c** à modélisé une utopie communautaire qui, bien que durement atteignable, proposais une ligne de conduite économiquement et socialement décisive à l'échelle mondiale. Après tout, géographiquement, l'Europe est une petite Amérique ; beaucoup d'états, une zone d'action étendue et un poids politique considérable. Mais les États Unis ne se sont pas séparés. Et, malgré leurs crise, ils remontent, 4% de croissance cette année, descente du chômage à 5%.Vous me direz; " Oh, mais oui, espèces de pro-libéral réactionnaire de merde, mais tu oublis que les états unis ont une histoire commune vieille de plus de 3 siècles" et je vous répondrais, aimables personnes, que nous avons une "histoire commune" beaucoup plus lointaine qu'eux, et que la France d'aujourd'hui, n'est pas constituée de français qui n'ont jamais bougé leurs culs depuis trois millénaire. L'Europe est depuis la nuit des temps un échanges de peuples et de frontières continuelle, avec pour seul différence des américains, c'est que nous n'avons pas une langue commune, maternelle.Et nous voila, place de la Bastille, à se regarder tous dans le blanc des yeux, contempler les ruines sociales qui viennes d'être ajouté. Comme quoi, "Le changement, c'est maintenant".
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0Bon baiser de Paris
le 30 Oct 2014 à 22:43
Train de merde. Et encore, les excréments sont beaucoup plus attirants que ces boîtes de forme phallique.Fallait que je sorte une fois des Lys, une fois, pour qu'un mec vienne s'envoyer en fer avec les rails. Non, sans dec', ils étaient quatre. QUATRE. Je pensais que c'était finis Nostradamus &Cie. Une fois mon fantasme de pousser des gens sur les rails terminer, le magnéto annonce le départ pour le lendemain. La moquette devait être légèrement encrassée. Du coup; j'ai faim, pas de train, pas un kopek, et les portes ouvertes. Le centre ne devait pas être loin, sauf que l'ensemble des rames s'étaient improvisées lieu de culte pour les fanatiques apocalyptique. Mais au moins, le métro avait le mérite d'être plutôt drôle; sur les panneaux, il était inscris 'cessation d'activitées, service immobilisé jusqu'à nouvel ordre'. Il faut absolument que je pense à cette excuse le vendredi matin. M'enfin, le trajet me permettra de découvrir la capitale. Et y'a du monde le soir à Paname. Comme quoi, l'heure d''hiver ne réussit pas à tout le monde. Surtout aux distributeurs. C'est vrais. Chaque borne que je croise; sois elle est foutus, soit y'a vingt bornes de queue.Ambiance famine russe de 32. Je presse le pas. Les rues sont infesté de groupuscules encagoulés qui respire le Marc Levy à plein nez; On dirait les prémices d'un derby corse.Des coups de feu retentissent, et des coups tout court. Des boucliers et matraque suives les fumigènes à la poursuite des bandes, qui prennent la fuite. Mais la bataille s'enrage. Derrière un bâtiment, une embuscade est amorcé; La fougue et le poids des manifestants prends le dessus d'une brigade bien esseulée, qui se fait bientôt encerclé de tout les cotés par la foule.J'en ai fait des manif', mais la, c'était pire que les soldes. Sur l'ensemble du carrefour, arrivais de tout les cotés une masse terrifiante d'hommes et de femmes, de vieux et de gosses, de costard et de baggy, happant toute résistance sur leurs passage, Une sorte de jumelage des Champs Élysées avec la place MaÏdan. Toujours en beuglant des slogans, "Paris privatisé, Paris déraciné, mais Paris révolté ! ", " L'Euro, plus pour la France ! "Je ne comprenais pas ce que le football avais à voir la dedans.