Denis Planchin attendait ce moment depuis plus d'une année. Les indices étaient particulièrement minces, et pourtant, il se trouvait aujourd'hui devant un hangar abandonné d'un petit village de l'Yonne.
À ses côtés, le @Général Atlas accompagné d'une poignée d'hommes armés, parés à toute éventualité. Le commissaire s'approcha du cadenas qui fermait le bâtiment avec une grosse pince. La chaîne tomba au sol dans un fracas suivit par un silence pesant. La tension semblait la même que l'année précédente en entrant dans l'aéroport d'Orly dont le contrôle était contesté par les hommes de @Eric Sawal.
Le lieu était rempli de vieilles machines couvertes de poussière, avec des papiers qui jonchaient le sol. Les militaires s'assurèrent de l'absence de la moindre menace avant de permettre le commissaire de passer les portes. Il le savait, il approchait du but.
Au fond de la salle, un rectangle massif se dessinait sous un drap étendu sur la forme adossée au mur. Le général restait silencieux et retenait son souffle. Planchin approcha peu à peu sa main avant de s'agripper au tissu. Il tira d'un coup sec.
Elle tenait toujours son drapeau, fièrement dressé dans l'air, avec la même volonté dans les yeux, entourée de cette masse populaire.
"C'est bon, on l'a enfin trouvé"
La Liberté, voilà ce que ces personnes voulaient, un Liberté qui puisse les guider.
"Préviens le Louvre que Delacroix revient"