Durant toute l"après midi, Baital s'est affairé à s'aménager un coin ou vivre. Il visite tout d'abord les alentours du prieuré. Dans toutes les pièces il y a un tas de bric à brac, des vieux meubles cassés pour la plupart, des bibelots, de la veille vaisselle, des tags sur les murs. Bref, il fini par trouver une pièce équipée d'une grande cheminée. Le volume n'est pas trop grand pour garder un max de chaleur. Il calfeutre les trous avec du vieux papier journal pour éviter les courants d'air, vérifie qu'il n'y a pas de fuite d'eau au niveau du plafond. Baital récupère une veille table et deux ou trois chaises en pas trop mal état. Il s'installera un matelas fait de paille retrouvée dans une grange sur lequel il installera son sac de couchage. Il ira couper du bois avec son poignard. Il allume un feu pour la nuit. Au bout de deux heures, la température monte à 18 ou 19°C à proximité du foyer. Nickel! ce dit Baital, je vais être comme un coq en pâte. Se soir, soupe de racines sauvage. Racines trouvées sur la route en venant par ici. Demain ce sera pigeon rôti, les lieux en sont envahis. Baital s'endort sur ses deux oreilles, il sait que sa famille est en sécurité chez ses beau parent et lui se trouve dans un endroit ou personne viendra le chercher.Le lendemain matin, Baital se lève et jette une buche dans le feu pour le raviver. Il se prépare quelques galettes avec de la farine, de l'eau et une pincée de sel. Le tout cuit au feu de bois sur une grande pierre plate qu'il a préalablement nettoyée et placée sur le feu. En quelques minutes, tout le prieuré sans la crêpe jusqu'aux narines des deux petits jeunes qui n'ont surement rein mangé depuis 3 jours. Au bout d'un moment, quelqu'un vient frapper à sa porte. Baital, un petit sourire aux lèvres dit : Entre! c'est le gars qui ouvre, suivi de sa copine. Baital ne leur laisse pas le temps de dire quoi que se soit et dit : Allez y, entrez, je vais vous faire quelques crêpes. Baital ajoute en plus un peut de sucre sur ses crêpes. Attention, c'est chaud leurs dit-il. à peine a t-il eu le temps de terminer sa phrase, les crêpes étaient englouties. Le jeune lui dit: Je m'appelle Guillaume et c'est ma petite amie, Mathilde. Moi c'est Baital,enchanté. Baital enchaine: On peut vivre chacun de son côté pour garder notre intimité et travailler en commun la journée pour nous entraider, qu'est que vous en pensez? les deux jeunes acquiescent. Baital leurs demande: qu'est que vous faites là au juste dans ce coin pommé? Mathilde lui répond : Mes parents on voulut partir du pays, fuir la région étant donné qu'une guerre est en train de ce préparer. Moi, je ne voulais pas partir, je préfère rester avec Guillaume. Je suis allé me réfugier chez lui, mais ses parents m’ont jeté à la porte, il ne pouvez pas assumer une bouche de plus à nourrir. Du coup Guillaume est parti lui aussi de chez lui et depuis 4 jours on déambule à droite et à gauche, on est tombé par hasard sur cette maison en ruine. Baital leur demande : Une guerre? depuis quant il y a t 'il une guerre? Guillaume lui répond : Vous avez quitté la planète ou quoi? depuis une semaine des mouvements militaires sillonnent la France, ils se rapprochent de Paris. Peut être y sont ils déjà. Baital se souvient avoir vu pas mal de soldats quant il avait quitté Paris il y a quelques jours, mais il se pensait pas que ça en était arrivé à un tel point.En attendant, on a du boulot, il nous faut du bois, de l'eau et de la bouffe! réplique Baital. Une fois le petit dej terminé, ils partent tout les trois dehors pour réunir tout ce dont ils ont besoin pour survivre.